DEMETERIUS : « droit en campagne, campagne pour le droit »
Un projet centré sur le monde rural, sur son organisation par le droit et sur son influence en retour sur le droit, de sorte que la promenade du droit en campagne se mue en une campagne pour le droit.
Paul Renier
Après avoir entamé les études de droit à la faculté de droit de Namur en 1978, je les ai achevées à l’UCL où j’ai obtenu le diplôme de licencié en droit en 1983 avec distinction.
Je garde une profonde reconnaissance pour ce que j’ai reçu de l’université en général et des deux facultés que j’ai fréquentées en particulier. Je n’ai pas connu ce qu’il est convenu d’appeler la réforme de Bologne, mais je peux témoigner d’un enseignement humaniste et « universitaire », au plein sens du terme, qui laissait largement place à des cours étrangers au droit strict : philosophie, psychologie, morale, sociologie, économie, etc. Au sortir de l’adolescence, les cours de philosophie dispensés par le professeur Jacques BAUFAY ont été déterminants pour la suite de mon existence. C’est d’eux surtout que j’ai reçu le goût de la pensée et de la réflexion critique.
De la pratique du judo qui signifie littéralement « voie de la souplesse », je garde essentiellement le respect de l’adversaire et l’idée que l’on est soumis avec lui à des fins supérieures. De celle du kayak, je garde la conscience de l’importance du gouvernement de soi sur le torrent de la vie et de celle des « morts », ces endroits de la rivière où, le courant faisant retour derrière un rocher, il est possible en y glissant la pointe du kayak de s’y donner un temps de repos.
J’ai été à l’école de mon père qui m’a communiqué, entre bien d’autres choses essentielles, le goût du droit et celui du droit rural en particulier. Au travers de la Sc SPRL DEMETERIUS, je conseille mes clients et assure leur défense au sein du bureau RENIER-DEMANET, un groupement constitué de huit autres avocats. J’ai la grande chance d’être soutenu dans l’exercice de l’exigeant métier d’avocat par l’amour de ma femme et de mes enfants.
Je suis sensible au projet dit de « théorie critique » développé par l’Ecole de Francfort dans le cadre de l’Institut de recherche sociale, dont l’actuel directeur est le professeur Axel HONNETH, bien connu pour sa théorie de la reconnaissance dans laquelle il voit la possibilité d’une résistance nouvelle aux excès du capitalisme et un moyen de lutter contre ses dérives.
Outre mon activité proprement dite d’avocat et en marge de celle-ci, je suis l’auteur de plusieurs publications dans le domaine du droit rural, je prends part à des colloques dans ce domaine et j’ai l’honneur de faire partie du comité de rédaction de la revue de Jurisprudence de Liège, Mons, Bruxelles (JLMB).